Audrey Mestre

11 août 1974 - 12 octobre 2002
Cette page web est à la mémoire de notre bien-aimée Audrey Mestre, une grande apnéiste et une personne encore plus grande...
Audrey, tu seras toujours dans nos pensées et dans nos cœurs.
Nous vous aimons !

12 Octobre 2025

Une phrase que l’on entend fréquemment lorsque l’on commence un deuil c’est la suivante « la vie continue », et c’est vrai, la vie continue mais en rien de la façon dont on se l’imaginait.

La vie continue….mais sans toi qui étais le centre de nos vies, de nos joies, de nos journées, de nos projets.

On se marie et on se projette dans un futur où l’on se voit entouré d’enfants, de petits enfants, mais là, il n’en est rien, plus d’enfant et jamais de petits enfants. Rien de tout ça.

Il a déjà fallu accepter le fait que tu resterais fille unique parce que c’est le destin qui nous était programmé. Cette situation, nous l’avons acceptée sans rancune parce que nous t’avions et que tu remplissais notre vie, que le fait de n’avoir eu que toi, nous a permis de te choyer, de t’aimer, de te gâter sans arrière-pensée, nous ne lésions personne.

Souvent tu me disais « pourquoi est-ce que vous m‘achetez tout ça » et je te répondais « parce que tu es seule et qu’il n’y a pas à partager ».

Quand tu es partie, je te disais, regardant tes photos, « je peux te pleurer autant que je veux, je ne blesse personne » mais le vide que tu as laissé est immense, c’est un gouffre dont on ne voit pas le bout.

Alors aujourd’hui, 23 ans après cette date fatidique, je continue de te dire et redire « tu me manques, j’ai envie de te prendre dans mes bras, j’ai envie de t’embrasser, j’ai envie de t’avoir à mes côtés, j’ai envie de rire avec toi, j’ai envie de ta présence dans ma vie.

Ma seule consolation, tu as jusqu’au bout vécu ce pour quoi tu es venue sur terre. Ta passion pour la mer était tellement forte qu’elle t’a gagné et je t’ai perdu, mais mon amour pour toi est toujours aussi grand, aussi vrai, comme au premier jour où tu entrée dans ma vie.

Vingt-trois ans sans toi et ce qu’il reste à venir

Ta maman